Portrait | Amine, l’homme de terrain
Portrait #2 | Amine, l’homme de terrain
Dans un premier temps, peux-tu te présenter ? Je m’appelle Amine El Hajraoui, j’ai 30 ans.
Que fais-tu dans la vie ? Je suis secrétaire administratif au club depuis 2017 et entraîneur depuis l’âge de 16 ans. Je suis en charge des U15 France.
Quel est ton lien avec le club ? Je suis né ici ! Au début, je venais aux entraînements de mon frère et c’est là que j’ai pris goût au basket.
Depuis combien de temps supportes-tu Nanterre ? Depuis ma naissance (sourire). D’abord ma ville puis le club.
Pourquoi supporter Nanterre plutôt qu’un autre club ? Par rapport aux valeurs du club, ce sont les mêmes que mes parents m’ont inculquées à la maison.
« Ce sont les mêmes que mes parents m’ont inculquées à la maison. »
Ton plus beau souvenir à Nanterre ? En 2016 quand on termine champion de France avec les U15 à Rennes, la seule fois où j’ai pleuré positivement pour le basket.
Quel joueur et quel match t’ont le plus marqué ? Je vais parler de Victor Wembanyama que j’ai eu en tant que joueur. Tout ce qu’il fait, on se dit que ce n’est pas possible, mais il y arrive. Il y a évidemment d’autres joueurs que j’ai vus et entraînés sur les petites catégories. Pour parler des matchs, en tant que coach, c’est assurément la finale de l’année dernière contre l’ASVEL, on n’y croit toujours pas. En tant que supporter, c’est l’époque de la Pro B où il y a eu une invasion de terrain suite à une victoire sur un tir au buzzer de Joachim Ekanga (match remporté sur le score de 90 à 89.) Il y a bien sûr eu les finales à Coubertin, Bercy… Et puis il y a la finale de l’EuroChallenge à Trabzon, tellement stressant… Je sautais sur mon canapé, mes coussins se rappellent encore (rires) !
Qu’est-ce qui différencie Nanterre des autres clubs ? Les valeurs véhiculées ici sont à l’image du club. C’est très fort pour un club de haut niveau de garder cette humilité.
« C’est très fort pour un club de haut niveau de garder cette humilité. »
Comment imagines-tu le futur du club ? Pour les jeunes, nous avançons chaque année. Ça fait deux années de suite qu’un de nos joueurs rentre à l’INSEP avec un an d’avance. Nos équipes une sont toujours au plus haut niveau et les deux et trois s’en sortent aussi. Je pense que nous avons de très bons éducateurs, on s’en sortira toujours. Pour les pros, il y a des hauts et des bas, mais on espère rester le plus longtemps possible à ce niveau.
Propos recueillis par Martin Tchoukanov
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